2012. november 24., szombat

Patricia's letter - French and Hungarian


For the Hungarian letter: http://borsonline.hu/20121003_bora_bora_poklabol_irt_patricia_


Lettre de Patricia depuis l'enfer de Bora Bora


Comme on en a déjà écrit parmi les premiers, cela fait presque un an qu'une mère hongroise n'arrive pas rentrer en Hongrie avec son fils de l'île de l'Océan Pacifique, de Bora Bora. Selon les affirmations de la femme, son mari l'y a emmenée en la trompant de dire que cela sert pour arranger les problèmes de leur mariage.

Pourtant à la place d'une heureuse fin c'est un cauchemar qui a commencé – nous avons appris de la petite sœur de Patricia. Elle a raconté que le mari a agressé sa grande sœur, il a confisqué son passeport et a détruit les billets d'avion de retour. Même maintenant, il fait tout afin d'enlever leur enfant de la mère en la déclarant folle.
On peut lire la lettre honnête et profondément touchante de Patricia Nyíri-Kovács, envoyée d'une distance de plus que 13 mille kilomètres, la première fois dans son intégralité ici en bas :
« Je voudrais remercier à ma famille et à mes amis qu'ils sont à côté de moi et qu'ils me soutiennent. C'est eux qui me donnent chaque jour de l'énergie et de la force malgré la grande distance qui nous sépare.
Je pense d'avoir tout fait pour ce mariage, pour qu'il marche et pour que mon fils puisse grandir dans un environnement heureux avec plein d'amours. Je ne voulais pas qu'il soit l'enfant des parents divorcés, surtout dans une situation où les parents vivent dans des pays différents. Je me suis beaucoup battu pour mon mari, pour notre mariage et pour moi. J'ai essayé de me calmer moi-même, en me disant que je n'ai pas pris une mauvaise décision quand j'ai choisi cette personne pour mon compagnon.
Ce n'est que maintenant, rétrospectivement que je vois que j'avais la honte d'avouer même à moi-même que j'ai fait une faute énorme et que j'étais très naïve. Je ne nie pas que j'avais peur de l'avis des autres, surtout de ceux de mes parents. J'avais peur de leur réaction si je me décide de me divorcer. Mais – et il est terrible de dire cela – j'avais peur de mon mari, je ne savais pas de quoi il est capable et quand il réalisera ses chantages. C'est ma peur et ma naïveté qui sont les vraies causes du fait que maintenant je dois me battre pour mon enfant dans cette île qui se trouve au bout du monde. Je sais que pour beaucoup cet endroit, la Polynésie française, est le synonyme du paradis. Je pense que cela serait mon cas également si j'y étais un simple touriste. Mais en ce moment, pour moi, cet endroit est égal d'un vrai cauchemar et il faudrait que je m'en réveille rapidement.
Depuis que j'ai pris le choix de vouloir que notre vie avec mon mari se sépare, j'ai toujours cherché une solution normale, ce qui apporte le moins de douleur possible et ce qui fait du mal le moins possible à l'enfant. Mais ce n'était pas possible d'en parler tranquillement avec mon mari. Comme déjà avant, il m'a toujours menacée quand j'ai avancé le sujet.
Je sais que vu de l'extérieure il est incompréhensible qu'après autant d'humiliation physique – car j'en ai eu malheureusement beaucoup – et psychique, pourquoi je suis restée avec mon mari et pourquoi j'ai essayé à sauver notre mariage même dans l'après-dernier moment. En effet, jusqu'à ce que je ne sois pas tombée enceinte, mon mari ne s'est pas comporté ainsi. Bien sûr, maintenant, en réfléchissant rétrospectivement, il y avait des signes avertissants déjà antérieurement, mais une femme amoureuse peut s'en passer facilement, en tout cas moi, j'ai fait ainsi. Notre relation a commencé à se dégrader vraiment quand notre fils, Noah, est né. A partir de ce moment, j'étais exposée tout le temps à ses humiliations. Ce qui était encore pire c'est que pour lui, l'éducation de l'enfant n'était pas une responsabilité commune mais c'était plutôt lui qui a établi les règles. Il a « dressé » notre enfant depuis son petit âge. Il l'a fait se mettre au garde-à-vous, le petit devait obligatoirement le saluer, il l'a fait se baisser, s'agenouiller, il lui a appris comment regarder méchamment et il lui a valorisé l'agressivité. Mon mari, lui-même a dit de plusieurs reprises qu'il ne faut pas que Noah soit proche de moi car cela ferait du mal à l'enfant et par conséquent il ne deviendra pas sain, fort et indépendant. Cependant, mon mari n'a jamais changé une seule fois une couche, la nuit il dormait avec les boules quies afin qu'il n'entende pas le pleur de l'enfant, il ne l'a jamais habillé et même quand Noah  était malade mon mari n'a jamais passé même pas une moitié de nuit à côté de lui. Mon mari, avant la première audition du tribunal, n'a jamais passé une journée entière avec l'enfant.
J'ai essayé plusieurs fois laisser le petit avec lui ou l'inviter à être à trois avec nous mais il l'a toujours refusé, le plus souvent en disant qu'il est trop fatigué. Il ne lui convenait que maximum 10-15 minutes avec des choses agréables, faciles mais jamais plus. Il n'a jamais préparé à mangé ni à moi ni à l'enfant, il s'est fait servir jour et nuit. Il a commencé à regarder uniquement son intérêt au point que les disputes de tout les jours étaient inévitables. J'ai emmené avec moi du Collège reformé de Sárospatak et de ma famille, le système des responsabilités égales et les droits égaux et c'est cela que je voulais et que je veux toujours transmettre à mon fils. C'est alors dans l’intérêt de nous deux que je ne pouvais pas laisser que mon mari nous écrase. Cependant, mon mari a essayé de me faire croire systématiquement, chaque jour que c'est avec moi qu'il y a un problème, il m'a fait de la chantage et il m'a menacée qu'en utilisant sa fortune, il me fera enlever l'enfant. Je n'ai pas osé d'en parler ni à mes parents ni à d'autres personnes, je n'ai demandé d'aide que de sa sœur mais en vain.
Mon mari a tout essayé pour me séparer avec Noah de ma famille. Il n'a pas pu supporter de voir notre relation très proche et l'attachement de Noah aux grands parents. Il m'a répété sans cesse que désormais c'est lui, moi et l'enfant la famille et personne d'autre. Pour moi, la famille signifie la grande famille et je veux que mon fils ait de grand mère et de grand père. Malheureusement, mon mari attaque sans cesse ma famille devant Noah et quand je l'ai de nouveau après une semaine avec son père, il me répète les mauvaises choses qu'il a entendu de son père. Mon mari ne laisse pas que je parle avec Noah quand il est chez lui, je ne sais rien de lui pendant la semaine quand il est chez son père.
Je ne sais pas pourquoi j'ai cru que notre mariage peut s'arranger et notre enfant pourra avoir un père et une mère ensemble. Du moins, j'ai essayé de me faire croire à moi-même. Mais en réalité j'avais très peur. J'avais peur que mon mari réalise son chantage et se suicide avec l'enfant ou il brise notre vie. Et en tant que mère, la seule chose qui est beaucoup plus importante que moi, c'est Noah, c'est sa vie. Si ma vie ne pouvait pas être normale, au moins la sienne puisse être vivable.
A cause de ma peur, aujourd'hui, nous payons, tous les deux, très cher. L'année dernière, après quatre années de vie commune, j'ai pris le décision de me divorcer et recommencer une nouvelle vie normale avec mon fils. J'avais toujours peur mais j'ai compris clairement qu'à côté de mon mari la vie du petit est pénible et sera toujours pénible. Je n'ai jamais pensé que notre véritable calvaire commence au moment où mon mari apprend – à l'aide des moyens malhonnêtes, en installant un logiciel d'espionnage sur mon ordinateur – que je veux le quitter. C'est lui qui m'a avoué d'avoir écouté mes conversations téléphoniques.
Enfin, j'ai pu réfléchir et voir clairement. J'ai compris que même si c'est très difficile à avouer à moi-même, mon mari est une personne menteuse, méchante et un excellent manipulateur. Il a obtenu par fraude que cela soit le tribunal de Polynésie française qui agisse dans notre affaire. Il a déclaré la Polynésie française comme notre domicile fixe, sans mon insu en confisquant nos documents officiels. Novembre dernier, il a confisqué mon passeport et celui de mon fils et il ne m'a rendu le mien qu'après être sûr que je ne peux pas quitter l'île à cause de la procédure juridique. J'ai compris également très lentement que sa motivation unique c'est l'argent, la seule chose à laquelle il est vraiment attaché.
En ce moment, il est en procès contre l'une des plus grandes banques du monde et il espère de pouvoir payer beaucoup moins d'impôt grâce aux réglementations fiscales polynésiennes ,s'il gagne le procès. Ce n'est pas son désir d'être riche qui me dégoute mais plutôt le fait que c'est la seule chose qui lui est importante. Dans ma famille je n'ai jamais souffert de privation mais j'ai appris que ce sont les qualités humaines qui comptent. Je n'avais jamais besoin de son argent. Puisqu'il n'a jamais dépensé de l'argent pour moi ou pour l'enfant c'est moi qui a tout acheté. Je l'ai trouvé bizarre mais je n'ai pas fait de scandales car j'avais un travail bien payé. Je ne sais pas pour quelle raison il fait des économies mais aujourd'hui je vois déjà que c'est la chose la plus importante de loin pour lui, tout et tout le monde n'est qu'un moyen pour en avoir plus.
Je ne veux pas que cette personne manipulatrice, agressive, insensible et qui viole la lois puisse éduquer un adulte de notre fils. Je voudrais que le procès se déroule d'une manière transparente soit en France – car mon mari est de nationalité française – mais davantage en Hongrie. En ce moment le petit passe chaque deuxième semaine avec son père. Dans une situation normale cela est tout à fait acceptable, mais mon mari fait du mal chaque fois à mon fils. Mon fils pleure en hurlant chaque fois quand je dois le donner à mon mari. En plus, mon mari dans ces situations n'essaie pas le calmer mais claque violemment la porte de la voiture sur le fils de trois ans qui ne veut pas quitter sa mère. Je ne veux pas que cela continue ainsi !
Il est possible que j'étais dans toute cette affaire incroyablement naïve mais en m'écoutant peut-être d'autres femmes qui sont dans une situation pareille peuvent apprendre de ma naïveté, des mes fautes. Elles peuvent apprendre à travers mon cas qu'il est erroné d'essayer à sauver un mariage à tout prix. Mon enfant a besoin de l'amour, de paix et de calme. Je pense que c'est mieux pour lui d'être avec une mère naïve qu'avec un homme qui considère son enfant comme un objet. La même façon qu'il a fait avec sa femme à partir de sa grossesse. Je voudrais récupérer nos affaires personnelles. Les jouets de mon fils, nos livres, nos meubles, mes vêtements et mes documents que mon mari – qui n'a pas de domicile déclaré en France alors qu'il est de nationalité française – a fait fermer l'année dernière dans un dépôt à Paris dont j'ignore la localisation précise.
Je voudrais récupérer mon fils, je veux qu'on puisse récupérer tout les deux notre liberté et notre vie normale, calme, tranquille, digne à une personne européenne. C'est la raison pour laquelle je me suis tournée vers le publique international et je demande de l'aide. »

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