Monsieur François Hollande Budapest, le 28 juin 2013
Le Président de la République française
Paris, France
Monsieur le Président respecté,
Je vous écris en tant que descendant direct des Kraus-Pierres de l'Alsace, qui ont été relégués par les armées d'occupation au fond de l'est de l'empire il y a plus de deux cent ans aux Carpates hongrois, car ils avaient caché des officiers français blessés.
Ma famille hongroise est toujours fière de cette action et de ses origines françaises. Ainsi, peut-être il n'est pas dû au hasard, que mon père était étudiant en droit à la Sorbonne au début des années trente et ma fille aînée, Patricia, boursière du Gouvernement Français, suite à ses études à Science Po de Paris avec mention excellente, a commencé à travaillé à votre prestigieuse institution financière, à la Société Générale, d'abord à Paris, puis à New York et Tokyo.
C'est dans le cadre de son travail à New York, qu'elle a rencontré son futur mari Monsieur Soo Il Lee, d'origine coréenne, de culture japonaise et de nationalité française. L'enfant issu de leur mariage, Noah Lee, né en 2009 et ma fille, Patrícia Nyíri-Kovács sont aujourd'hui prisonniers en Polynésie française, sur l'île de Bora Bora.
Son mari les a y affriolés de leur maison hongroise de façon rusée, à travers d'une série de fraude, en falsifiant des documents publiques et à l'aide des trucages trompant les autorités. Aujourd’hui les autorités polynésiennes, trompées par l'argent et le réseau local de Monsieur Lee, considèrent aussi ma fille de nationalité hongroise et mon petit-fils de nationalité franco-hongroise comme prisonniers sur leur territoire.
Derrière le processus qui semble être un divorce simple se cachent plusieurs fraudes, une fraude et evasion fiscale de plusieurs milliers d'euros et le sort d'un enfant qu'on cherche à enlever de son excellente mère et de qui le père souhaite éduquer non pas un citoyen franco-hongrois honnête mais un adulte confus d'une quelconque identité japonaise.
Je me permets de solliciter l'aide du Monsieur le Président de la République avec ma lettre – après avoir fait le tour de tout les forums possibles – afin que cette affaire dans laquelle les juridictions polynésiennes n'ont pas de compétences, puisse faire revenir – par une Décision Présidentielle – en Europe où cette affaire a de la compétence juridictionnelle et où le système et les processus juridiques ne sont strictement pas influençables, et sont fondés sur des mesures et dispositions de la loi.
La décision favorable du Monsieur le Président de la République – en accord avec la politique déclarée de son Gouvernement – est en pouvoir d'arrêter ces manœuvres lésionnaires issues des intentions de la fraude fiscale, qui bouleversent complètement notre famille, et peut sauver plusieurs vies ainsi que peut aider ce petit homme de quatre ans à devenir un citoyen européen honnête.
Je remercie infiniment à vous et à vos collaborateurs le temps consacré à notre affaire, et que vous considérez cette tragédie de famille avec sympathie, par honneur aussi de mes ancêtres français.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de toute ma gratitude et de ma très haute considération, ainsi que l'assurance de mon profond respect vers la République Française.
Dr. Iván Nyíri
Budapest, Hongrie
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